mardi 31 juillet 2007

C'est l'histoire d'un Belge... (Thanh-Loan)

Alban et moi sommes allés à Bruxelles ce weekend.



La grand'Place


de la BD partout, même sur les murs


La cathédrale Saints-Michel-et-Gudule
avec ses orgues (ça c'est pour Maman)


L'art nouveau
(c'est moi au fond à gauche héhé)

On a vu beaucoup de restaurant asiatiques. Certaines rues, avec leurs enseignes en chinois et l'utilisation de la brique et du fer, m'ont même fait penser à New York !
Il y avait beaucoup de restaurants vietnamiens, notamment celui-ci :

mais on est à Maubert ou à Bruxelles??


Enfin Bruxelles c'est surtout

LA BIERE :


LES FRITES :
Ce n'est pas un mythe, les frites sont délicieuses, même dans le moindre petit snack qui ne paie pas de mine. Elles sont grosses, croustillantes, et contrairement aux frites du McDo, elles restent chaudes... mmhh...


avec la saucisse et les petits oignons

J'ai gouté un plat local, le waterzooï, ragoût de poulet ou de poisson. Là c'était du poulet. C'est un peu comme une poule au pot, avec de la crème.



et pour bien finir ce weekend bouffe (on a tellement mangé que je crois n'avoir jamais eu faim pendant ces deux jours), on a eu droit au plateau repas du Thalys :
(sur 1h20 de trajet, c'est quand même le grand luxe !)



vendredi 27 juillet 2007

Première pétanque de l'été (Thanh-Loan)

Cet été il a tellement plu qu'on n'a pas pu jouer une seule fois à la pétanque !!!
Il pleut moins en ce moment, alors hier avec Fred (le prof de piano d'Alban) , Manoue et Pascal, on est allés jouer à côté du bassin de l'Arsenal. Pour l'occasion (encore une fois, j'ai du temps en ce moment alors j'en profite), j'ai fait des petits feuilletés au chèvre et aux lardons.
Je voulais les faire la veille pour Tam et Marie mais Tam n'aime pas le chèvre ! un jour peut-être...

En tout cas c'est très simple, on coupe une pâte feuilletée et on répartit dessus du fromage et des lardons (un peu cuits au préalable)



On roule le tout en "chausson", un peu de jaune d'oeuf, 20 minutes au four et hop :



Avec le petit rosé frais, c'était parfait !

(et en plus j'ai gagné la partie)

Un nouveau livre de recettes (Thanh-Loan)

C'est mon tour maintenant ! (les dernières entrées sont de Tam)

J'adore acheter des livres de recettes..."je regarde les images et c'est beau" ! Pourtant, ils ne me servent pas beaucoup. Quand j'en achète un, je m'emballe, je me dis que je vais faire ça et ça et ça, et ça, ça a l'air trop bon etc. Mais en fait, ils servent plus à la déco qu'à la cuisine ! Marie est comme moi, et elle a 10 fois plus que moi... La meilleure collection, c'est Marabout, ils font des petits bouquins tellement bien faits qu'on a envie de tout acheter.
Par exemple celui-ci :

J'ai fait UNE recette dedans : Le curry de poulet au maïs et aux pousses de bambou, mmmhhh...

Cette semaine j'ai acheté un nouveau livre, toujours chez Marabout, qui s'appelle Les basiques.
L'intérêt de ce livre c'est que chaque étape est illustrée par une photo, même la liste des ingrédients.
Cette fois-ci je l'ai déjà rentabilisé car quand Tam et Marie sont venus mercredi soir, j'ai fait 3 recettes du livre !!!!

En entrée, le gaspacho New Style, au melon :

Rien que de voir les ingrédients en photos, ça donne envie.

Et ça donnait ça :


En plat : du thon mariné au citron et lait de coco :

On avait tellement mangé à l'apéro qu'on n'avait plus faim, on a donc mangé le poisson tout seul, sans riz et c'était délicieux.

Et en dessert, une tarte Poire-Chocolat (pas de photo, désolée), comme celle que je prends en dessert quand j'achète un sandwich...avec deux fois plus de chocolat !

C'est bien de ne pas travailler, ça m'a laissé le temps de préparer ce bon repas !!!!
Prochaine recette : le Pad Thai !

lundi 16 juillet 2007

Les Deux Magots, si si

Si si, cela vaut le détour. J'ai fait mes études dans le quartier et j'ai toujours royalement ignoré l'endroit, d'abord parce que mon porte monnaie n'était pas assez gros pour y payer mon café 15 francs, et ensuite parce que je pensais que c'était uniquement une attraction touristique surfaite.
En réalité c'est un endroit assez agréable; certes le café est hors de prix (4 euros) mais comme les gens ne consomment souvent que cela c'est assez logique. En revanche, le reste de la carte n'est pas tarifé proportionnellement : les oeufs au plat avec jambon ou bacon sont à 'seulement' 7.50€ et les viennoiseries ne sont pas plus chères que dans d'autres bistrots chics. Mon pain aux raisins était l'un des meilleurs que j'aie mangés... comme quoi il ne faut pas toujours snober les endroits réputés snobs.

Petit déjeuner chez Bread & Roses

C'était un samedi matin de juillet, un succulent petit déjeuner chez Bread & Roses rue de Fleurus. Malgré les apparences ce n'est pas hors de prix et c'est très bon, les pains sont bio et les viennoiseries excellentes. Visiblement la spécialité locale ce sont les brioches, mais nous n'en avons pas gouté.

La première fois que nous y étions allés nous avions même visité le fournil au sous sol avec le patron, qui était notamment très fier de son pétrin, une machine de seconde main, littéralement vintage, et dont les pales en forme de gros crochets reproduisent le mouvement naturel du pétrissage à la main.

Ci contre, la ficelle, bien trop grande pour l'assiette et excellente (croute croustillante, mie très parfumée), le scone servi avec de la confiture maison, et mon toast qui était en fait maousse (pour l'échelle, dites vous que le couteau était d'une taille normale). Et c'est servi avec du beurre Echiré qui déchire, miam.

La télé de bà ngoại

bà ngoại est bien ma grand mère, il n’y a pas de doute là dessus.
Quand nous étions petits et qu'elle venait encore de temps en temps passer le weekend à Noyon, je me souviens qu'une fois elle s'était levée de table pour aller regarder l'épisode de la semaine de 'Dallas' à la télé (Antenne 2 ??). C'est la seule grand mère que je connaisse qui a toujours découpé les pages de Télé 7 Jours pour glisser le résumé 'si vous avez manqué le début' dans la jacquette de la VHS, ah oui parce qu'évidemment elle a beaucoup enregistré de programmes TV sur son magnétoscope. Maintenant forcément elle a un lecteur de DVD, alors il y a quelques mois elle a tenu à nous montrer, quand nous sommes venus lui rendre visite, un extrait d’une minisérie coréenne en DVD (piraté) qu’elle aime beaucoup. C'était si je me souviens bien une histoire d'amour impossible entre une femme policier et un voleur dans la Corée médiévale (tiens tiens on nous a proposé un programme similaire au Mip récemment !), et dans la scène préférée de bà ngoại les amants maudits se juraient fidélité éternelle...

C'est au passage une téléspectatrice manifestement exigeante : en ce moment elle regarde des soaps coréens sous titrés en vietnamien (ça doit se trouver sur bittorent !!); par le passé elle regardait beaucoup de dramatiques de production chinoise, mais fondées sur des histoires vietnamiennes : bref, elle regarde les programmes parce qu'ils sont de bonne qualité et pas parce qu'ils sont vietnamiens, et elle m'avait dit une fois que les programmes vietnamiens étaient mauvais, et que c'est pour cela qu'elle n'en regardait pas.

Ce qui est frappant c'est qu'elle ne regarde pas de programmes occidentaux (alors qu'elle comprend très bien le français) : les programmes asiatiques sont visiblement traversés par des valeurs et une philosophie de vie plus proche de sa culture (effacement de l'individu face aux impératifs de la communauté, etc...).

Les programmes TV sont importants pour elles aujourd'hui : quand elle nous sort ses albums de souvenir, il y a des photos de sa télé et de ses cassettes au milieu de ses photos de famille.

dimanche 15 juillet 2007

Détournement d'iTunes

Rien de particulier à dire, juste que c'est quand même énorme !

Diner en Auvergne (ou presque)

J'adore aller au Nemrod, une brasserie auvergnate dans le quartier de Marie.
D'une manière générale on est très bien servis dans son quartier, la clientèle semble aisée mais aussi exigeante, cela aide à avoir de bon rapports qualité / prix.

Au Nemrod, outre le fait que c'est un bistrot qui a été couronné Bouteille d'Or 1992 ;-)))) whatever that means..., on mange de la très bonne cuisine auvergnate, autour des deux garnitures qui permettent de survivre aux hivers rigoureux du Puy de Dôme : l'aligot et la truffade.
Evidemment nous sommes le 23 juin et il fait grand soleil à Paris, alors quand nous débarquons au Nemrod avec Marie, Papa et Maman en sortant du spectacle de claquettes de TL nous découvrons avec horreur qu'il n'y pas de truffade, mais qu'importe, il y a de l'aligot, de la saucisse d'Auvergne et de la viande de Salers ! Papa est au anges, il trouve la viande exceptionnelle, et je confirme, elle est très bonne, très fondante.
Il faisait chaud mais pas encore assez pour se priver d'un bon aligot avec du bon boeuf !

Pour information la recette de l'aligot, c'est, pour 5 portions de pommes de terre cuites dans de l'eau avec de l'ail, pressées en purée et mélangées énergiquement avec 1 portion de crème fraiche et 2 portions de tomme fraiche coupée en lamelles. Le résultat doit être extrêmement homogène, quasiment fluide, et même un peu collant, dans l'Aveyron on dit même que c'est le ruban de l'amitié.

Poulet et nouilles de riz au curry


Dimanche 17 juin, Marie et moi sommes chez Papa et Maman. Temps superbe et nous pouvons déjeuner sur la terrasse. Maman a préparé du poulet et des nouilles de farine de riz (bún, sans le bò) avec une soupe de curry.
Maman ne m'a pas encore fourni la recette alors voici juste les photos en attendant !






























Tatin de tomates

Mmmmm encore un plat dégusté chez les parents de Marie, en juin dernier. C'était une tatin de tomates, servie avec une mousse de parmesan dont je n'ai pas la recette sous la main, mais je la retrouverai...

Gras de cochon

Juste un photo d'un travers de porc à la plancha cuisinée par la maman de Marie, un dimanche soir de juin juste avant que l'on reprenne le train pour Paris.
Mmmmmmm je me souviens encore de l'odeur .... certains bouts étaient très gras, mais d'un gras, comment dire, léger, fondant, très goutu, exactement comme celui dont Papa et Maman raffolent, et qu'ils ne devraient pas manger parce que c'est quand même péché eu égard au cholestérol que cela contient, mais bon on ne peut pas se priver de tous les plaisirs de la vie en même temps.
Il y a encore peu de temps j'aurais pu leur reprocher de s'accorder ce genre de petites extras alors qu'ils ne mettent même pas de beurre sur leur tartines, mais bon, chacun fait ses choix.
Je me souviens d'un soir où même Elliot avait eu droit à son bout de gras de cochon de compétition, je m'étais dit que c'était mauvais pour ses artères !

Il faut dire que je suis mal placé pour sermonner qui que ce soit sur le gras de porc à présent, par exemple fin mai quand je suis allé à New York Nam m'a emmené dans un nouveau restaurant juste à côté de chez lui (Fette Sau) où nous avons pu savourer, là encore, du gras de cochon quatre étoiles. C'était du Berkshire Pork, une très bonne qualité de viant dont Nam raffole, et qui était fumée pendant plusieurs heures dans un four spécial, avant d'être servie, ainsi que d'autres viandes, à la 'bonne américanette' dans des plateaux en métal tout pourris, mais avec des bières exotiques ou rares à la pression s'il vous plait, on est quand même chez les hipsters de Williamsburg.

Sur la photo ci dessus (que j'ai trouvée sur Internet), l'un des murs de Fette Sau (l'annexe d'un garage encore en activité juste à côté) avec la liste des morceaux de viandes qui composent un cochon. Les fermiers italiens de 'L'arbre aux sabots' devaient connaître cela par coeur.

Un dessert au tapioca

(20 juin 2007)
Ce soir Marie a acheté du lait de coco car elle avait envie de faire du poulet au lait de coco, comme celui que l'on a mangé (dans une noix de coco d'ailleurs) chez Madame Shawn, un restaurant thaï près du canal Saint Martin.

Comme elle a trop de coco par rapport à ce dont elle a besoin pour son poulet... je me dis que je vais faire un chè !

Je ne suis pas trop sur de l'orthographe, mais d'après ce que j'ai trouvé sur internet ça devrait être exact. Le chè c'est lié à un souvenir très particulier : celui des dimanches soirs, à l'Hotel Dieu, quand Maman en faisait dans la casserole rouge qui servait aussi à faire chauffer le lait (la pellicule de lait! c'était avant le micro ondes, 1984 quand Maman est partie à l'UTC et qu'on se faisait du poulet basquaise Findus au déjeuner tous seuls comme des grands). Cette casserole était en émail avec un motif à carreaux, et la poignée avait été un peu cramée par un feu de cuisinière trop nourri. C'est évidemment un souvenir approximatif, peut être que c'était dans la grand soeur de cette casserole, qui avait deux poignées.
Bref c'était le dimanche soir, ça sentait bon la noix de coco dans la cuisine et on mangeait cela brûlant, dans les petits bols chinois avec les cuillers en faience qui servaient aussi à manger la soupe chinoise. Je me souviens que je n'aimais pas trop la consistance des boules de tapioca, ça me dégoutait un peu parce que c'était tout translucide, un peu gélatineux, et ça n'avait pas de goût.
Cela ressemblait à peu près à la photo ci contre, qui vient d'un blog d'un occidental à Saïgon.

Toujours est-il que j'y vais freestyle, pas de coup de fil à Maman, juste une recette pêchée au hasars sur internet, avec les ingrédients du bord. Je commence par chauffer le lait de coco, avec du sucre de canne, puis je rajoute du tapioca.

Je me doute bien qu'il manque des ingrédients (épices ? banane ? ou bien le fruit un peu farineux qu'il y avait dans les boules dessert aux graines de sésame que j'adorais et adore encore acheter chez Thanh Binh à Maubert ?) mais bon, ç'est 'approchant'.

Je laisse le tout dans la casserole, après avoir éteint le feu, pendant que l'on mange le poulet, et là c'est le drame : quand je reviens à la cuisine les boules de tapioca on absorbé toute l'eau du lait de coco et l'ensemble forme à présent une masse compacte, une sorte de gateau de tapioca arôme coco ....
Vous n'aurez même pas droit à une photo ce n'était pas très beau à avoir, mais pas mauvais à manger non plus.
La prochaine fois je mettrai moins de tapioca !